vers une peau lisse d’écriture

SURFER

ne devient pas insignifiant *….   

Poursuivons notre réflexion sur le plan mathriartcal. Il est possible d’essayer de représenter dans ce plan notre propre parcours.  Cela n’ayant qu’un intérêt limité à notre introspection, penchons nous sur les différents cas de figures représentés ci-dessous. 

Les parties colorées correspondent chacune à des zones dans lesquelles les parcours évoqués au numéro précédent peuvent être circonscrits. Nous remarquons que pendant une partie les différentes zones se chevauchent toutes puis qu’elles se séparent. Cette partie correspond au fait que chaque enfant dans un premier temps est perméable presqu’autant au sensible qu’au mathématique… sauf pathologie.    Considérons dans cet exemple les deux sujets 1 et 2 dont les préoccupations ou comportements correspondent aux zones indiquées. Hors mis le départ, ces deux zones ont une intersection non vide. Nous pouvons espérer que sur le domaine correspondant à l’intersection ces deux sujets puissent échanger, se nourrir, s’enrichir mutuellement et permettre à chacun de développer son parcours personnel**. Par contre les sujets 1 et 4, même si ils ont l’occasion de se côtoyer, ne profiteront pas de leur travail réciproque car les domaines de préoccupations n’ont pas de point commun. Bien entendu ceci ne permet pas d’exclure que le sujet 4 ait de la sensibilité pour apprécier et déguster la production du sujet 1 mais seulement celle-ci ne fera pas écho dans son parcours (à transposer dans le cas de 1). Dans cette schématisation nous sommes dans un plan {m,s} où les parcours ne sont pas des lignes droites. Il n’est pas impossible d’imaginer une surface {{M,S}} où ces parcours seraient des « droites » de celle-ci. Au départ les parcours seraient « parallèles » puis se mettraient à diverger, se recroiser éventuellement ou bien s’écarter… (revoir à cette occasion le  » surfaces seinpathiques n° 12). Ce qui était le temps pour le plan {m,s} devient sur la surface {{M,S}} la mesure du chemin parcouru sur la « droite » (abscisse curviligne sur la géodésique). Un temps long dans {m,s} peut très bien correspondre à un chemin court dans {{M,S}} et respectivement court et long. Un chemin long correspondant à un temps court signifie un développement rapide du sujet dans ses préoccupations. Un chemin court pour un temps long une stagnation. Une discontinuité peut être regardée comme une  bifurcation ou autre catastrophe ( à vérifier… ou approfondir). Ceci dit… c’est une autre affaire de percevoir quelle surface pourrait être cette {{M,S}} et si elle peut exister ! Serait-elle seinpathique ? Nous nous limiterons à cette rapide évocation du plan mathriarcal. Cette évocation permet de saisir le lien qui existe et rend inséparables les préoccupations mathématiques des résultats qui vont suivre.  Les préoccupations mathématiques peuvent, en cette occurrence, être regardés comme la charpente qui permet à l’édifice d’exister mais le résultat obtenu… disparaissent au regard. Nous pourrions considérer l’objet dans la zone 1 alors qu’il se situe par nature dans la zone 5.    

Notes :

*    Surfer : notre dahrecteur avec sa planche (plan tangent à la surface) ne surfe-t-il pas ?          **  Comme nous avons remarqué que la position dans {m,s} ne nous disait rien sur le temps t auquel il est attaché, il se peut très bien que la rencontre de 1 et 2 ne coïncident pas dans le temps… il y a coïncidence seulement des préoccupations ! … ça peut donner de l’espoir aux génies méconnus ! Il ne faut pas trop rêver quand même ! C’est tout de même mieux si il y a coïncidence dans le temps et dans les préoccupations…