le hasard serait-il le fruit défendu de l’arbre de la connaissance ?

« la forme c’est le fond qui remonte à la surface »                                                                                                         Victor Hugo

Cette affirmation nous l’avons lue sur la vitrine d’un magasin de coiffure de notre quartier. Nous ne sommes pas allés vérifier l’authenticité de la référence mais à chaque fois que nous passons devant cette vitrine nous ne pouvons nous empêcher de réfléchir *. Nous avons plutôt souvenir d’avoir été formé dans l’opposition du « fond » et de la « forme ». Nos maîtres ne laissaient guère d’hésitation quant au bon choix. Cette affirmation, dans la bouche de ce « grand homme », exposée au grand public, en cet endroit, nous interroge. Nous la soumettons à votre méditation !   Formé à l’apprentissage de l’écriture avec la plume « sergent Major » nous avons beaucoup peiné à obtenir de parfaits « pleins et déliés » alors que par ailleurs nous entendions que « l’écriture était la science des ânes »! Fallait-il renoncer à bien écrire ou bien se condamner à être un âne ? Dilemme lorsqu’on a six ou sept ans ! Malgré cette épée de Damoclès au dessus de notre tête nous avons toujours pris un grand soin à tenir nos cours, allant jusqu’à reprendre le soir les pages notées rapidement dans les périodes où il fallait écouter d’une oreille et écrire… de l’autre. Et c’est toujours avec délectation que nous traçons le signe « somme  » de l’intégration ( nous ne le traçons pas ici car avec l’email vous recevriez un caractère bizarre… peut-être un dollar ! ) ** L’étude des surfaces seinpathiques aura permis de renouer avec ce plaisir de couvrir des pages d’écriture sans nous soucier du fond en restant à la surface pour caresser seulement la forme.  

Note :

* Depuis nous sommes allés sur internet en frappant la phrase sur le moteur de recherche Google…. elle est bien authentique et du dit Victor Hugo. Des pages et des pages… ça passe par la politique ! Mais au bout du compte nous ne sommes guère plus éclairé. Cependant nous avons lu attentivement la page « Virillo ne mène nulle part » qui confirme bien ce que nous pensons du bonhomme depuis plus de vingt ans. Lui sait y mettre les formes mais comme disait un de nos professeurs au collège :  » c’est si profond que ça devient creux  » *.          

** En voici une copie:

Note de note :

* Nous préférons le « à fond la forme » affiché par Décathlon…. c’est plus clair et moins ambigu !