INSTITUT DE MATHOLOGIE

Pierre Gallais

Qu’est-ce que l’Institut de Mathologie – Pierre Gallais ?

L’Institut de Mathologie – Pierre Gallais est une entité qui essaie de relier le sensible et la pensée mathématique.
Ici il ne s’agit pas d’illustrer les mathématiques ni de songer à mettre en équation le sensible tel que pourrait laisser songer l’élaboration des procédures calculatoires actuelles.
Notre abord serait plutôt de considérer le binôme  charpente et toiture. Une toiture sans charpente s’écroule, une charpente sans toiture n’a guère d’intérêt .
Les mathématiques seraient la charpente, la  toiture, le sensible, l’art.
Considéré sous cet angle le champ d’exploration est vaste mais dans le cadre de l’institut nous nous limitons au visuel et à la dimension plastique.
 
Pierre Gallais Plasticien-mathématicien est à l’origine de cet institut. Il en a assuré longtemps l’existence et l’activité mais maintenant la fenêtre s’est ouverte et des partenaires le rejoignent et s’y associent.

Frontalier je franchis régulièrement la frontière qui sépare l’art,… des mathématiques.
Je m’aventure parfois assez loin prenant soin de semer des petits cailloux afin de ne pas me perdre dans cette aventure.
Mais à chaque fois je reviens à la frontière.
De quel côté me sentirai-je le plus à mon aise ? Je n’ai pas de réponse.
J’ai besoin des deux mais surtout de cette frontière, demeurant  accroché au sensible et au concret.

Pierre Gallais

À propos de Pierre Gallais

Pierre Gallais Plasticien-mathématicien a reçu une formation scientifique et technique mais aucune formation artistique.
Son père, forgeron, souhaitait qu’il fasse un CAP (certificat d’aptitude professionnelle) et puis bizarrement il s’est retrouvé à l ‘École Centrale de Lyon sans avoir compris ce que cela représentait. Simplement, les mathématiques l’avaient aidé à dessiner, non pas comme au lycée technique…mais tout de même, dessiner un écrou hexagonal était déjà pour lui source de joie, d’émerveillement. S’appuyant sur la géométrie projective, descriptive, analytique il commença à composer des tableaux figuratifs. Cette étape comprise, assimilée, digérée ce fut l’espace, la surface… et ainsi de suite.

Comprendre, tester, s’approprier… après cela passer à la chose suivante. Les sujets de questionnement, d’intrigue ne manquent pas lorsqu’on interroge le réel.
Pourquoi ceci plutôt que rien ? Les mathématiques semblent présentes en tout lieu. Étrange, alors qu’elles sont une création une imagination de l’homme. Le réel s’établit sans question. Il tient debout ou s’écroule. S’il ne s’écroule pas on se demande quelle charpente (abstraite) le soutient.