Nous avons
Bien du fil à retordre !
Du ?… plutôt… Des !


N’ayant pas (encore !) les moyens de réaliser notre Torticolli, nous essayons d’en donner une image représentative. Ceci nous permet de renouer avec le dessin *.
Nous nous apercevons, alors, que les lignes de l’habillage ne sont pas les bonnes informations qui permettent une lecture du « volume ». Elles installent une logique qui piège l’oeil et conduisent à une interprétation erronée de la surface. Nous ne disposons pas de « logiciel 3D » qui traite les surfaces avec ombrage, texture et nous nous en réjouissons. Ces outils nous auraient occulté ce qui fait la richesse de ce travail. En un éclair ou quelques « clics » nous aurions obtenu une image telle que nous sommes habitués maintenant à le découvrir. Mais cette facilité nous aurait laissé aveugle ou ignorant de la complexité qui se cache derrière une surface comme celle-ci ; et la relie au travail sur les surfaces seinpathiques que nous avons abordé et que nous poursuivons.

Tout bon couturier sait habilement habiller une surface, pour en donner une lecture agréable… mais erronée de la réalité !
Nous le prouverons !
à suivre…
Notes :
* technique mixant l’outil informatique et l’empirisme de la gomme et du crayon. Bien que nous ayons entré les valeurs (résultats des équations mathématiques) dans un fichier Autocad qui permet de numériser en 3D notre objet et le faire tourner dans l’espace, le travail de dessin se fait ensuite avec Photoshop… ligne par ligne avec traitement à la gomme… comme tout dessinateur classique ou ancien, ou bien comme tout graveur. Le résultat sur ces images est certainement entaché d’erreurs. Mais nous sommes dans un travail de réflexion qui permet de mettre en place les éléments auxquels nous songeons et sur lesquels nous concentrons notre attention.