MATHEMPSYCOSE *
ou
la transmigration de l’esprit de cône
dans le corps du dahu. Que fait le dahu ?

Comme nous il met un pied (une patte) devant l’autre mais à la différence de nous il ne peut aller à Hue et à Dia ; soit à hue, soit à dia ou au centre dans le cas du Dahrecteur que nous avions rencontré dans « Surfaces Seinpathiques n° 7 et n° 8 ».
Etant donné que les pattes d’un côté (disons de droite … pour ne pas nous prendre les pieds dans le cours de notre explication) sont plus courtes que celles de gauche, le chemin parcouru à droite sera plus court qu’à gauche. Ceci quelque soit la surface sur laquelle évolue le dahu**.
Si le dahu évolue sur une surface plane, sachant qu’il y a une certaine distance ou largeur entre les pattes de gauche et de droite, en considérant que l’axe de son corps (que nous sommes obligé de considérer comme rigide. Nous sommes contraint dans cette Théorie sur le dahu de considérer que celui-ci est coincé… des vertèbres) est la tangente à la trajectoire ou courbe parcourue … par un raisonnement élémentaire et un petit calcul nous sommes amenés à conclure que le dahu décrit un cercle dont le rayon ne dépend que de la dimension de celui-ci ou plus précisément de sa morphologie. Cette propriété nous permet de considérer que le dahu ( être imaginaire pur) admet comme modèle mathématique le cône (de révolution) dont l’image ci-dessus est un exemple particulier. Observant l’image et et vous rappelant qu’un cône (de révolution) possède un axe ; dans le cas du plan le point où cet axe rencontre le plan est fixe et c’est autour de ce point que le cône décrit son cercle. Dans cette image et modèle, (en la regardant face à l’écran) la partie de gauche correspond aux pattes les plus courtes (celles de droite du dahu … vous suivez ?) et il vous suffirait de faire rouler ce cône pour vous apercevoir qu’il décrit un cercle … nous vérifions ainsi que le dahu dont ce cône est le modèle décrit un cercle. Y a-t-il autant de dahus que de cônes et réciproquement ? Nous ne pouvons vous répondre mais sachant que tout dahu grandit de sa naissance à l’âge adulte … nous pouvons conclure que les cercles décrits par les dahus varient au cours de leur existence.
Si le dahu ne grandissait pas nous serions contraints de reconnaître qu’il tourne en rond. Mais comme il grandit, la taille du cercle augmente et peut entraîner des surprises. Nous verrons cela plus tard. Pour l’instant concentrons nous sur le modèle mathématique.
Imaginons que le cône adhère suffisamment à la surface plane sur laquelle il roule, pour ne pas glisser. Imaginons que vous ayez mis une colle sur votre cône en dessinant des formes ou bien en écrivant un texte. Supposons que cette colle adhère plus au plan qu’au cône, de sorte que la colle, lorsque celui -ci va rouler, se dépose sur le plan et quitte le cône. Vous imprimerez ou transporterez la colle depuis le cône vers le plan ***. De quelle nature est ce transport ? La littérature mathématique le qualifie et le nomme transport parallèle. Cette appellation se justifiera au fur et à mesure de notre développement.
Jusqu’à présent nous avons considéré notre dahu-cône se déplaçant sur un plan mais que se passe-t-il s’il se déplace sur un cône ? Pas sur un dahu, soyons clair ; sur une surface conique.
Nous verrons cela au prochain numéro. sinon vous risquez de vous prendre les pieds dans le vocabulaire.
question : Cette image représenterait-elle un dahu qui serait à dia ou un dahu qui serait à hue ?
à suivre.
Notes :
* Mathempsycose ou Mathempsychose : la mathempsychose est la transmigration de l’essence mathématique dans le corps réel, imaginaire ou complexe. Le vecteur de cette transmigration est un super-mathozoïde qui, par le produit mathriciel ( voir matriciel … on rencontre les deux orthographes dans la littérature), engendre la Mathamorphose (dictionnaire de Mathologie)
** Nous répétons que la rumeur expliquant que le dahu ne peut vivre que sur des pentes à cause de la différence de taille de ses pattes est stupide. Pour vous en convaincre : si cela était vrai les boiteux ne pourraient vivre que sur les pentes. Or … donc !
*** Les imprimeurs préfèrent les dahrecteurs ou cylindres pour imprimer … nous les comprenons mais il n’y a aucune contre-indication théorique à utiliser un cône.